Au départ du 1er trou, je suis le seul à être sur le bon fairway, les autres étant de « chaque coté » du bon fairway. Mon joueur qui s’est égaré, se recentre à 40m du green , fait son approche et putt : Par.
Moi, idéalement placé, j’attaque le green mais trop long, je finis dans le bunker fond de green et sur une pente descendante du bunker. Sorti en deux coups, je fais bogey.
Le reste sera à l’image de ce trou.
Robert, le joueur en question, va nous faire de tout. Sur le second Par 5, il est en deux sur le green à plus de 10m du trou et avec une pente style montagne russe avec inversion de sens et il nous fait son eagle.
Deux trous plus loin, il envoie sa balle hors limite, rejoue pour trois, puis quatre sur le green et un putt : il s’en sort bien.
Il continue ainsi pendant que moi, toujours bien placé (je touche tous mes fairways), il y a toujours une approche un peu courte ou un putt qui s’enroule autour du trou pour ressortir (cravate).
Arrive alors un Par 4 où Robert égare son drive (c’est un TRES long joueur) sur le fairway, d’à coté et en contre bas.
Pour son second coup, il lui reste plus de 150m, il ne voit rien, doit passer au dessus de palmiers et il y a beaucoup de vent. Sa balle s’envole bien à gauche pour compenser le vent et finit dans le bunker de droite du green. Il nous la sort tel une crêpe bien fine et elle finit dans le trou : birdy. Moi, en deux, je fais mon Par.
Après on se « fait » un Par3 tranquille et on aborde un grand Par 5, départ Back Tee quasiment dans les cyprès du fond.
Moi, je serai en trois sur le green tandis que Robert aligne un drive qui tombe après le poteau blanc des 200m entrée de green (il lui reste 180m, entrée de green mais deux bunkers devant). Il est en veine, il le sait, nous le savons tous. Le vent, à cet endroit est contre, bien contre, disons deux clubs au moins.
Il connaît sa carte, et ce qui m’a plu chez lui, c’est qu’il n’hésite pas un instant, il me dit j’attaque le green et prends son fer 2 magique. Moi, je pense : Put.., le mec, avec ce vent, il en a…
Il envoie sa balle qui siffle encore plus que le vent et lui de crier, mais vraiment crier (en espagnol) vas –y, vas-y, même, qu’il marche en avant comme fait Sergio…

Sa balle touche les cheveux du bunker et s’immobilise à deux mètres du drapeau. Je fais mes 2 putts, avec peine et lui………son second eagle (j’inscris 3 pour 5 sur sa carte).
Au trou suivant, une chose incroyable : il drive a 5m du green (je vous dis qu’il y a du vent), manque son approche qui finit dans le bunker de droite ; il fera double bogey.
Le trou qui vient est le plus difficile (hcp 1), de l’eau à gauche et un hors limite à droite avec un vent ¾ gauche droite. Son jeu brillant mais aussi sa réussite, je continue à faire des cravates autour des trous alors que lui, sa balle prends parfois des sentiers bizarre mais cela fait toujours « cloc cloc », commence à m’agacer, non plutôt je me trouve « mauvais ».

Il envoie son coup de fer 2, puis touche au second coup, le green, bien trop long ; il va avoir un putt de 12 à 14 m en descente, avec une courbe droite, gauche.
Moi, je coupe le fairway en deux, comme d’habitude mais mon second coup fait plouf ; je finirai avec un double bogey.
Robert lui est en train de lire sa ligne puis putte pour trois. Sa balle part vite, trop vite me dis-je et je pense « il est c..Qu’est-ce qui lui prend, et en descente en plus..Mes yeux attendent déjà sa balle au moins à deux mètres après le trou quand allez savoir pourquoi, un faux plat, une saute de vent, sa balle sort les aéros freins et s’immobilise…..DANS LE TROU.
Vous en pensez quoi, vous ??
Le trou d’après, il se fait un hors limite splendide, Ah quand même !! Et j’ai le « plaisir » de lui marquer une belle, très belle croix. J’en avais marre de porter la mienne !!

Si un jour vous jouez avec un Robert, méfiez vous ………….. ;
J’ai très mal scoré (je me suis pris 0,1) mais j’ai vu un joueur heureux mais ceci étant, un très bon joueur. C’est dommage, il n’y avait que lui qui jouait……….Il a fini second à deux points (vous savez les deux points qu’il a perdu pour son approche foirée. Quand je lui remis sa carte, après l’avoir contrôlée avec lui je lui ai dis « tu sais, ce trou 6 peut te coûter la gagne et c’est ce qui s’est passé.

Edited by - zebulon on 06/03/2005 12:45:14

quote:

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il joue combien au final ???

- 4 ???

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Edited by - zebulon on 06/03/2005 13:47:12

quote:

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Presque : -3

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quote:

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En tout cas tu as une sacrée chance de faire des compétitions de golf à cette époque. Nous le parcours était recouvert d'au moins 5 cms de neige. Impossible d'y jouer. Practice uniquement

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ya des mots qui trompent pas dans son CR... palmiers, cyprès ... c'était surement pas à brigode :)

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