Ma journée type

C’est Dan qui est venu me réveiller à 6h45.
Dan est mon coach pour le sommeil. Le soir, il me téléphone à 22h10 pour me demander d’éteindre la lumière, et le matin, il vient me réveiller à 6h45 en me demandant si j’ai bien dormi. Je prends une douche, et je vais directement au restaurant de l’hôtel, sans me raser. Cecilia m’attend à notre table commune. Cecila est ma diététicienne. Elle commande mon petit déjeuner en fonction du programme de la journée, et veille à ce que je consomme bien tous les aliments nécessaires. Ensuite, je me rends au pratice. Il n’y a pas compétition aujourd’hui. Entraînement seulement.
David m’attend. Il a réservé mon emplacement, et préparé mes seaux de balles. David est mon coach pour la routine. David n’est pas son vrai prénom, mais il l’a adopté en hommage à un coach célèbre au siècle dernier.
Nous avons révisé ma routine durant 45 minutes, puis Johnatan, mon coach pour les petits fers, a pris le relais. On a surtout travaillé la détermination des objectifs. J’ai mangé un cocktail aux céréales offert par Cecilia, et j’ai rejoint le putting green, mon enfer à moi.
Il y avait plus de coaches que de joueurs ce matin. Paul était occupé avec un autre poulain, mais il a bien voulu m’accorder cinq minutes pour m’apprendre à reconstruire ma bulle de concentration. J’ai pris un cours collectif de lecture de pentes avec Judith, une des meilleures lectrices du continent, puis j’ai terminé la séance avec Piotr, un ancien de l’USPGA, qui m’a montré comment Trevino positionnait son sternum par rapport à la balle, à l’époque…
J’ai déjeuné de quelques glucides et protides avec Cecilia, puis Samuel est venu me chercher pour faire 9 trous. Samuel est mon coach pour les tee-shots. Il a toujours le mot pour rire, le mot qui va éliminer les pensées négatives. Normalement, Alexis, mon coach pour la stratégie, nous accompagne, mais aujourd’hui, il s’en tiendrait à une analyse a-posteriori. Alexis est un maître tacticien. Nous analysons mes parties le soir, après le repas, il m’apprend à graver les coups réussis dans ma mémoire. Quand j’y parviens, mes muscles se souviennent aussi.
Alexis pense que d’ici deux à trois ans, en travaillant sérieusement cet aspect du mental, je pourrai gagner en moyenne un point sur 18 trous.
Le parcours terminé, j’ai tapé quelques longs fers en fade et en draw avec Antonio, mon coach pour les trajectoires. On a testé quelques shafts avec le coach matériel de mon sponsor.
Après le massage, j’ai tenté d’échapper à Jim, mon préparateur physique, mais il a réussi à me coincer… Trente minutes de stretching et d’abdominaux sans moyen de tricher… J’ai fait quelques sorties de bunker, pour me décontracter, mais Max m’a vu, et je me suis fait remonter les bretelles. Max est mon HMC, mon Head Mental Coach. C’est pas un comique, Max. Il déconseille fortement de se livrer à des activités non programmées. Ca le fout en boule… On a été discuter de ça autour d’un jus d’orange, pour calmer le jeu. Max veut que ses élèves abordent l’entraînement comme la compétition : Avec rigueur et lucidité. Max est dur avec moi, mais il m’aime bien. Il dit que je dois me fixer pour objectif de devenir le numéro un mondial, rien de moins, et que pour cela, je dois prendre du plaisir à jouer. Il dit que je dois apprendre à convaincre mon inconscient… Mais je sais qu’il dit la même chose à tous les autres…
J’ai dîné avec Cecilia. J’ai pris deux fois de la compote.
Le soir, avec Tommy, notre coach commun pour la vidéo, nous avons visionné la cassette du British 1977. Quelqu’un a demandé quels étaient les coaches de Tom Watson à l’époque. Max a noté la question, et promis d’effectuer des recherches pour apporter une réponse. Tout cela remontait à si loin maintenant, si loin…
Dan, mon coach pour le sommeil, m’a offert une tisane de derrière les fagots, et m’a guidé pour les derniers exercices de relaxation de la journée. J’ai mis au moins dix minutes à trouver le sommeil, à cause du stress de la compétition.
Demain, c’est le premier tour.

C'est vraiment n'importe quoi alors !!!

Si tu arrives au putting green avec des images de tee shot.....pas bon du tout.

quote:

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Tourner les choses en dérision, cela peut aussi faire avancer le schmilblick. Maintenant, quand on connait l'acharnement que nous mettons tous pour progresser, cela n'est pas complètement déconnant de se poser la question qui je rappelle était à l'origine de cette volumineuse prose: "comment faire pour avoir non pas un mental en acier, mais un mental qui tienne la route face à tout ce que le golf nous amène à vivre". Je précise également à ceux qui n'ont apparemment aucun souci de ce côté là, qu'ils sont bénis des Dieux et que la discussion ne les concerne donc pas.

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Tu étais avec Raël 38 quand "ils" sont arrivés?

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