Posté le: 16 Jan 2004 17:01    Sujet du message: Les tips de Timbleking enfin décodés !

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Posture : position de sortie de mon squatt de la rue de la faisanderie, les bras m’en tombent à la verticale, que je sois pendu naturellement. Comment régler la facture au pro en fonction de cela ? Et bien les bras doivent pendre à la verticale et les mains doivent être espacées pour signer le chèque, quant à cette dégustation verticale, c’est le seul moyen de savoir s’il a de la cuisse ou plus ou moins de longueur en bouche. En combinant ces deux combines, on doit se retrouver en mauvaise posture. C’est certain.

Tac ah ouais ! : le t’es K-way se fait en tournant les épaules sans rotation des épaules sur les 80 premiers centimètres du tapis de practice qui en fait 70.
Les mains restent passives, pour changer, par rapport à d’autres activités, le but est de simplement éloigner la balle du tee en direction du mât de cocagne.
On suit au plus près la ligne blanche avec la face tordue par le reniflage, le club cherchant désespérément les dix centimètres qui manquent à l’appel de la montée.

Bac + 5-swing: une fois ces 80 centimètres reniflés, il y a deux écoles. La bonne et la mauvaise.
Celle de la béatitude de swing en gardant les mains jointes et en psalmodiant des mantras la face congestionnée par la grâce et le corps du délit (David Toms de Savoie fermière entre autres).
Celle du cassage de pattes avant façon prématurée (Charles Howell III ou 4, notamment).
La deuxième solution permet de se retrouver dans une merde noire, car elle est insensée mais fait remonter dans le gosier ce qui reste du back-swing et de la rotation vomitoire, ainsi que la bombe à retardement de l’impact, en vertu du désarmement unilatéral des veuves poignets pour fouetter le bestiau.
Mais le plus important n’est pas là selon moi, comme selon saint Matthieu, en ce quatrième dimanche après pâques, chacun choisit les œufs qui lui conviennent.
Ce qui pour moi est le plus important, c’est les d’arrondir les angles.
Les bras m’en tombent, une fois de plus, et c’est très douloureux… La langue pendante, à la verticale je retourne à l’adresse indiquée sur ma licence, car je dois revenir à Levallois pour l’impact.
En restant déconneur mais pas connecté et en comprenant vaguement comment l’angle droit fait 90 degrés le matin, l’armement jusqu’au dents des bras est conservé dans le formol durant une certaine durée, on a une idée très vague de la position optimale des phases de la lune en haut du backswing.
La connexion s’obtient en gardant son traversin sous l’aisselle gauche derrière la poitrine tout au long du mouvement de bascule intégrée, et le meilleur exercice selon moi pour comprendre ça, c’est de ne rien faire, car il n’y a rien à comprendre.
c’est le puttaing !
Vos bras doivent se déplacer le long de la frontière Iran-Afghanistan, sans rire, et sans papiers d’identité. Vous deviendrez ici un fantastique avatar balle-cible dans la zone d’impact, pour que votre face reste intacte à l’impact, puttez discrètement sans regarder la balle, je sais, vos bras vont tomber encore, à cause des coups de hache sur les épaules, mais vous allez comprendre.
Si si…
Appliquez cette sensation après avoir fait le plein de jaja, et vous allez voir ce que vous allez voir une fois que vous aurez rejoint les autres givrés en haut de la lèvre du bunker...
Au sommet de l’ordre du mérite, vos bras ne sont plus à la verticale, vos jambes non plus, mais forment un angle mortel de quelques centaines de degrés par rapport à ce que peut produire un micro-ondes dans la même configuration.
Cette fois, vous allez déguster, vertical et horizontal, ce qui augmentera légèrement votre cotisation annuelle selon le club.
Mais jamais plus de 45°, hein, sur le vieux rhum, parce qu’au dessus, les mains devant la bouche pour empêcher les flammes de sortir !
En fait, au finish, on se trouve entre deux extrêmes, la droite et la gauche, la tête et les jambes, l’épaule d’agneau, dans ce petit espace, devient moins provençale, à cause de la pénurie de thym et de laurier…
Ne pas oublier la position du coude droit, qui doit être le moins possible décollé du corps, de façon à former le fameux triangle des berudas dont on entend également assez souvent parler au bar des amis, devant le 51, vers 11h30.
A partir de cette position, quasi parfaite, et en ne dépassant pas la dose prescrite, on peut picoler aussi longtemps que l’on veut.
C’est fort, non ?

Down-swing : assez simple, on initie les débutantes, par un mouvement tournant centré sur le bas du corps vers la cible, ce qui va avoir pour effet d’entraîner le reste du corps dans la débutante.
Il faut bien avoir de drôles d’idées derrière la tête, et pas mal de retard mentalpour sortir ainsi des conneries pareilles à s’en donner des soubresauts du haut du corps par rapport à la rotation des hanches…
Encore une fois dû à l’effet magique du ressort d’impulse généré grâce à la résistance acharnée des hanches backstage.

Impact : à l’impact, les yeux ont louché vers la cible, mais le cheminement intellectuel de la pensée a été plus lent, ce qui fait qu’on se retrouve aligné par le bas, parallèlement à la ligne porte d’Orléans - porte de Clignancourt, via Châtelet, forum des halles, de nuit, et donc à gauche de ladite cible, à l’impact des santiags dans ta tête à toi mon cousin ! . Les bras, évidemment, les pauvres, ils sont encore tombés, et même redescendus pour protéger les balles, et les poignets sont restés armés, c’es cons là, on se demande pourquoi, parce qu’à force de traîner dans la zone, les impacts, forcément…
Il y a deux choses qui vont vous aider à garder la tête basse et les mains sales. cet armement de naze. Le fameux coude droit resté près du corps descend les escaliers, parce que l’escalator est en panne, vers votre hanche droite au down-swing, pour juste passer devant parce qu’on ne passe pas derrière une dame dans les escaliers, ça se fait pas, ni en descendant et encore moins en montant.
grâce à la rotation de ses hanches (sinon, le coude atterrirait droit dessus), la dame en question pourrait vous inciter lâchement à ne pas retenir le coude et les mains, pour une fois non passives, c’est ignoble, à ce niveau laisse les moi sur les hanches, mon Adamo... L’effet est immédiat, l’avant-bras de la dame est entraîné vers votre joue droite et son pied vers votre balle gauche.
Mais le coude bloque évidemment ! Elle avait pas pensé à cette parade de vieux renard la débutante ! Résultat, les mains vont se désarmer et fouetter la cochonne avec une vitesse incroyable, mais en prenant tout de même le temps qu’il faut.
Le fait d’avoir arrondi les angles tout au long du swing assure une face hilare, car la position obtenue est très proche de celle d’une bonne adresse, que je vous donnerai uniquement par mail privé.
L’adresse idéale, en fait, avec plein de trucs, et y compris des images pieuses, qui vous aideront à vous « retenir » au moment de la rotation des épaules dans la semoule.
C’est clair, faut avoir l’impression de l’avoir dans le dos au moins jusqu’à l’impact, ensuite, on improvise.

Folle - au - trou : il suffit de se laisser faire. La séance de flagellation continue, entraînant tout sur son passage. La position à la sortie du squatt de la faisanderie (reprenez au début pour vous y retrouver) permet de ne pas être plus déséquilibré que vous ne l’êtes déjà, bienvenue au club, ainsi que la connexion de l’ensemble du corps du délit durant le swing. Les hanches ayant tourné plus, je sais, ça fait mal, mais c’est bon, tourne moi les encore, et dis à ton pro qu’y me morde, le coude droit peut définitivement passer la main, derrière le bar, et derrière les fagots, ainsi que les épaules compatissantes qui peuvent maintenant se dérouler, c’était bon ? oui.
Il faut se laisser aller jusqu’à ce que l’épaule droite soit bien luxée, ensuite, elle vous la remettra en place en tirant un bon coup
vers la cible, évidemment, bande de nazes, pas tout court ! Dans l’idéal le club va vous ouvrir ses portes, et vous vous ferez même pas vider pour outrage aux bonnes mœurs. On peut aussi se faire démonter l’épaule gauche. Le mouvement doit être complet, il ne s’arrête pas pour des broutilles de hurlements de douleur, et c’est important.

Parfaitement, c’est important.

C’est pas si facile à expliquer sans tout montrer. Mais le puis-je ? Je vous le demande… L’analyse de la position en haut du bac philo, fin de première, doit vous aider à comprendre pourquoi ce qui reste de votre swing est si aléatoire…

Si cette position n’est pas bonne, je ne pourrai pas vous aider en vous expliquant comment comprendre ce qu’elle ne doit jamais être, et encore moins en ne vous expliquant pas ce qu’il faudrait ne plus faire pour ne jamais y parvenir.
Lorsque l’on vous dit qu’au downswing il faut avoir l’impression d’aller frapper la madame et même avec un bout de la grippe du poulet, c’est à la fois pour vous faire comprendre qu’il ne faut pas désarmer trop tôt, parce que ça ne se fait pas non plus, c’est pas correct, et le coup de poignet aussi pour vous faire comprendre sur quel mauvais plan votre night-club doit se trouver pour générer un bon contact et plus si affinités.
Ayez en tête l’image d’un plan incliné qui ne cesse pas de s’incliner et qui en plus est savonné, entre vos balles et le reste du monde vers l’intérieur de cette zone.

La zone, je vous dis !

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| (le dessin a foiré, ça passe pas le copier-coller, désolé)

Ouais, moi aussi, désolé….
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Je sais pas comment j'ai tapé cette balle
Mais je la taperai plus jamais comme ça...