Un pastiche de Joe Dassin
suite au TFF 2004 disputé sur le greens carrotés et sablés de l’Albatros,
pastiche qui m’a valu les foudres d’OTM, mais je reconnais que c’était mérité.
Je reconnais que j’ai poussé
le bouchon un peu loin, ce qui n’est pourtant pas mon genre…
Si ?
Non…
Non non…
Chanson :
Tu sais, je n’ai jamais été
aussi mauvais que ce samedi matin là
Nous puttions de plage en
plage, un peu comme des zombis
C’était le printemps, un
printemps où il caillait des meules
Une saison qui n’existe que
dans le nord des Yvelines
Là-bas, on l’appelle le
printemps Zinzin…
Mais c'était la saison des
des carottes…
Avec ton coupe-vent tu ressemblais
A une sculpture de Fernando Botero
Et je me souviens, je me souviens vaguement
De ce que j’ai pu rouspéter ce matin-là
Il y eût un putt, il eût deux putts, il y en eût une palanquée…
On jouera où tu voudras, quand tu voudras
Et on puttera encore, lorsque les greens seront morts
Tous les parcours seront pareils à ce matin
Aux couleurs du printemps Zinzin.
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin de carottes
Mais c'est comme si j'y étais. Je grignote en pensant à toi.
Où drives-tu ? Quel score fais-tu ? Est-ce que j'existe encore pour toi mon
lapin ?
Je regarde cette balle qui n'atteindra jamais le green du 15
Tu vois, comme certains, je reviens me dropper en arrière
Comme certains, je râle encore après le sable…
Et je me souviens, je me souviens…
Non, je préfère oublier,
tiens…
Pour finir le parcours en stroke-play
Il aurait fallu une éternité, un siècle, un an ?
Va savoir…
On jouera où tu voudras, quand tu voudras
Et on puttera encore, lorsque les greens seront morts
Tous les parcours seront pareils à ce matin
Aux couleurs du printemps Zinzin.