Comment jouer les parcours ASAF

Nous n'avons plus d'accord pour l'instant avec Clément Ader, (à compter de janvier 2002) mais je laisse cette page en ligne, pour le plaisir, et les années futures.....

 

Clément Ader


Clément Ader a été construit au début des années 80, par des investisseurs japonais, qui voyaient grand, et qui disposaient de moyens financiers considérables.
C'était la grande époque Tapie. Avoir les yeux plus gros que le ventre était très à la mode…
A l'origine, l'ensemble était à la fois somptueux et monstrueux, très fermé, et très cher...Les projets d'aménagement étaient grandioses, et les joueurs démoralisés...
Après quelques crises économiques, quelques cracks boursiers, des rumeurs de faillite et un cortège de lamentations, quelques trous ont été nettement adouçis ( si, si...), quelques aménagements réaménagés, et quelques tarifs revus à la baisse. Le parcours n'en reste pas moins magnifique, et on peut y admirer le paysage, en toutes saisons faute de pouvoir admirer sa carte de score...

Dernières nouvelles (juillet 2001) : Le parcours a encore été "adouçi" par la suppression de certains "bunkers d'herbe" à l'entrée des greens de quelques trous. après 14 ans de golf et avec un handicap de 4, j'ai enfin réussi à jouer le parcours des blanches sans péter les plombs...

J'en ai profité pour réaliser un nouveau reportage photo.

Clément Ader entretient des accords avec l'ASAF depuis de nombreuses années, nous offrant un rapport qualité-prix exceptionnel, et toujours avec le sourire.

 

 

 

 

 

 

 

Cliquez les images si vous souhaitez les voir en grand format.

Trou numéro 1 :

C'est le trou le plus facile du parcours (peut-être avec le 14), autrement dit, si vous faites triple bogey là dessus, vous savez ce qui vous attend pour la suite... Le drive est assez facile, le second coup un peu à gauche afin de se placer pour avoir un plein coup de petit fer vers le drapeau. Inutile d'essayer de trop se rapprocher du green au second coup, si vous vous mettez dans le petit rough devant le green, vous aurez une approche très pénible, avec l'eau derrière le green, qui guette vos tops....

 

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Trou numéro 2 :

La carte de score dit que c'est un trou facile, mais ne vous y fiez pas...Ici, tout est relatif... Si le drapeau est à gauche, croyez en ma vieille expérience, faites comme si vous ne l'aviez pas vu, et jouez systématiquement le bord droit du green, en essayant de bien évaluer la distance.
Si vous tapez un coup à peu près correct, vous aurez au pire une petite approche roulée avec une bonne ouverture.

Trou numéro 3 :

L'obstacle ridicule sur la droite du fairway qui rendait le trou injouable ayant été supprimé, il reste un trou difficile, mais jouable... Le premier coup doit être relativement long, sous peine de se trouver avec un second coup trés désagréable, avec pour seule solution de sécurité (et encore), l'entrée gauche du green.
Inutile de faire le malin en allant chercher le drapeau s'il est à droite, sauf si vous êtes un grand maître du fade contrôlé...

Trou numéro 4 :

Placez vous au départ et observez attentivement : Ici, le fairway est aussi étroit que les perspectives de carrière dans une grande entreprise de transport aérien lorsque l'on approche de la cinquantaine...

Dans ce type de situation, il y a quelques principes de bases à respecter :

Un : Ne pas forcer.
Deux : Choisir un objectif facile et bien dégagé. Eviter le stress.
Trois : Se placer, et voir venir pour la suite des évènements...

Application sur le terrain :

Prenez un fer 5 (ou 4, mais pas plus), et jouez comme si vous étiez au départ d'un par 3, simplement pour placer la balle sur le fairway, sans chercher à faire de la distance. Si votre balle est bien placée, vous allez voir que le second coup vers le green est encore long, mais plus dégagé que le tee-shot. Le green n'est pas très défendu, là, maintenant, vous pouvez tenter un bois 3.
Ce trou est un exemple type de la stratégie consistant à taper un coup de fer au départ, suivi d'un bois au second coup. On voit des joueurs professionnels le faire régulièrement sur les par 4 ou 5 ayant des départs étroits et des seconds coups plus dégagés. Pensez-y ! Partir systématiquement au bois en cherchant à faire le plus de distance possible est une très mauvaise habitude. Variez vos coups, pour les adapter à votre swing du jour et à la difficulté proposée.

Trou numéro 5 :

Encore un fairway étroit, mais moins que le précédent.
La difficulté ici, c'est d'attraper ce green peu profond et surélévé au second (ou au troisième...) coup. Un conseil, ne soyez pas court : L'approche au sand-wedge depuis le petit rough de l'avant-green est extrêmement difficile. C'est beaucoup plus facile depuis l'arrière du green. ( avant green aplani en juillet 2001 )

Trou numéro 6 :

Il y a (peut-être encore) une dropping-zone près du green à gauche. Repérez là, elle pourra vous servir...
Le golf à cible à l'Américaine, y en qui aiment, y en a qui aiment pas, il faut de tout pour faire un golf...
Ne manquez pas la vue du départ des back-tees, juste par curiosité. Il n'y a aucune stratégie sur ce trou. Tenter de se placer dans l'herbe à gauche réserve en général de mauvaises surprises.
Bref, faut y aller !
Comme sur tous les coups de golfs, du Drive au putt, il faut éliminer la tension et la crispation. C'est plus facile à dire qu'à faire, et c'est ce qui fait bien souvent la différence en fin de compétition. Particulièrement sur ce type de coup stressant, recherchez le relâchement et la décontraction dans vos bras et vos épaules. Ne confondez pas contraction et concentration. On peut être parfaitement concentré tout en étant totalement décontracté, et vice-versa... Observez à la télé des joueurs passés maîtres dans l'art du relâchement, comme Hale Irwin, Ernie Els, ou Vijay Singh. Ou, et c'est encore mieux, des joueuses comme Se Ri Pak ou Karrie Webb (malheureusement, on les voit moins souvent que les hommes...). Ayant moins de force physique, mais plus de souplesse, les femmes utilsent à fond le relâchement pour donner un maximum de vitesse à la tête de club.
Bon, maintenant, faut vraiment y aller...
Soignez l'alignement, placez vous devant la balle en souriant, trés à l'aise, prenez votre temps à la montée, pour faire un bon enroulement, rythmez, restez bien sur la balle, et laissez partir...

Trou numéro 7 :

Un " petit " par 5 pour se remettre de ses émotions, avec un coup " placé " au départ (attention au bois tout droit en façe). Comme au 4, le second coup est plus dégagé, par contre, méfiance au troisième, le green est profond, compliqué, surélevé, et bien défendu. Il peut y avoir deux clubs d'écart selon la position du drapeau. Il y a quatre par 5 à Clément Ader, mais ne comptez pas sur eux pour vous faire des cadeaux... (avant green aplani en juillet 2001)

Trou numéro 8 :

Le second coup nécessitant le survol d'un obstacle d'eau, il est préférable d'être assez long au drive, même s'il y a une petite ( toute petite...) option de sécurité par la droite pour atteindre le green en 3. Au second coup, il vaut mieux viser la partie droite du green, car à gauche, c'est plus long et plus dangereux.

Trou numéro 9 :

Au fil des ans, on a essayé d'adoucir ce trou autant que possible, en éliminant des bunkers, en coupant des arbres en élargissant le fairway, puis en créant une dropping-zone confortable, et des abords de green plus accueillants...
Ca reste délicat, mais au moins, avec un bon bois 3 bien placé, il reste seulement un petit (enfin...) fer pour le green, qu'i ne faut pas rater, et ensuite, il faut bien lire les ondulations pour éviter le 3 putts...

Trou numéro 10 :

Jetez un coup d'oeil à votre carte de score : Vous êtes certainement déja au dessus de votre handicap. Ne vous inquiétez pas, c'est normal, et c'est pas terminé...
Comme plusieurs autres fairways de Clément Ader, celui-ci était à l'origine légèrement bombé, et lorsque le terrain était sec, les balles bien tapées se faisaient éjecter dans les bois de gauche ou dans l'eau de droite... Cette erreur de conception a été en partie corrigée, et maintenant, lorsque l'on tape une balle parfaite, on, a une chance qu'elle reste sur le fairway... Ce qui ne veut pas dire qu'on est sorti d'affaire, car le second coup demande (on en redemande...) encore le survol d'un obstacle d'eau. Et alors là, méfiez-vous, parce que la distance à l'entrée du green est calculée par la gauche. Si vous visez un drapeau situé à droite, rajoutez largement un ou deux clubs pour éviter le bunker...

Trou numéro 11 :

Un des rares trous sans obstacle d'eau, sauf que c'est un (long) couloir entre deux rangées d'arbres. Le drive n'est pas compliqué, il faut taper tout droit et le plus loin possible, ce qui ne nécessite que quelques années d'entraînement...Ensuite, il faut un coup de fer relativement long et précis, pour espérer se poser sur un green peu profond, et gentiment surélevé (ce qui vous prendra encore quelques années...).
Comme sur le trou numéro 5, l'avant green a été particulièrement soigné...A la limite, il vaut mieux être à 60 mètres qu'à 10 mètres pour le troisième coup. (avant green infernal aplani en juillet 2001)

Trou numéro 12 :

Comme beaucoup d'autres parcours, Clément Ader a perdu quelques abres magnifiques durant la tempête de décembre 1999.
Ce trou étant le frère jumeau du 10, inutile de se répéter davantage, sauf que là, si vous réussissez à tenir la balle sur le fairway au départ, ce n'est pas un bunker qui attend vos seconds coups trop courts, c'est carrément un lac. La gauche du green est plus confortable.

Trou numéro 13 :

Il y a des parcours où les Par 5 ont été conçus pour reposer un peu les joueurs et leur donner des opportunités de birdies (ou de par...), mais cette option n'a pas été retenue ici.
Le drive n'est pas difficile, on peut se laisser aller (la fatigue aidant...) un peu à gauche ou à droite sans trop de soucis.
Par contre, le second coup demande une précision diabolique et un certain nombre de répétitions pour arriver à bien estimer la trajectoire et le point de chute de sa balle, en évitant les bois sur la gauche ( Diane vous y attend pour vous achever avec ses flèches...), pas trop fort parce qu'on perd sa balle en face dans la forêt, et pas trop doucement, parce qu'il y a un ruisseau au milieu du fairway... Troisième coup (ou plus...) vers un green étroit, tout en longueur et désaxé, où il faut " porter " la balle. Au fait, attention : si vous passez derrière le green, inutile d'aller chercher votre balle, vous ne la retrouverez jamais...
Ca y est ?...
Maintenant, vous pouvez putter.

Trou numéro 14 :

Le plus faci...euh...le moins difficile du parcours, avec un coup de fer normal, et en se méfiant du bunker, le par est accessible, ou au pire le bogey.
On respire bien et on se relaxe, parce que c'est pas fini...

Trou numéro 15

Ce trou a également été " adouci " (façon de parler...), mais le départ reste encadré par l'eau à droite et à gauche. Pas question d'aller se promener en dehors du fairway. Si vous jouez placé, le second coup sera relativement long avec plein de bunkers accueillants autour du green.
Il faut choisir sa stratégie : Le par est difficile, mais le bogey, euh... facile.

Trou numéro 16 :

Encore un par 5 " aux petis oignons ", où il n'est pas question de se reposer...
J'ai essayé une fois le départ des back-tees, pour voir, et je n'y suis plus jamais revenu...
Un seul impératif au départ, trouver le fairway, de préférence avec un coup de fer, parce que la marge d'erreur est quasi-nulle.
Gardez votre bois 3 pour le second coup, qui est moins dangereux ( comme au trou numéro 4 ). Jouez plutôt à gauche, toute la droite du fairway est pénalisante.
Green surélevé, à double plateau, étroit, défendu par des bunkers profonds, et des buttes couvertes de petit rough ( je vous ai pévenus, on n'est pas là pour rigoler...)

Trou numéro 17 :

Comme au précédent, on peut se mettre aux back-tees, à 200 mètres, mais juste pour profiter de la vue, parce que pour taper sa balle vers un green en île, il est conseillé de se rapprocher légèrement...
Ca a dû sembler trop facile aux architectes, qui ont donc laissé le gros bosquet à gauche, et rajouté un bunker en plein dans la ligne, où on va se plugger allègrement...

Trou numéro 18 :

L'avantage de Clément Ader, par rapport à d'autres parcours ASAF, c'est qu'il y a très peu de hors-limites. Sauf ici, où le moindre slice vous enverra directement au practice pour vous corriger... Jouez la gauche du fairway. Le green est trés peu profond, très défendu, difficile à prendre, même avec une balle haute et bien tapée. Comme à Saint Germain les Corbeil, il ne faut jamais viser le drapeau s'il est placé à droite.

Vous avez réussi à terminer ?...

Laissez votre carte de score dans votre poche, et profitez de l'agréable restaurant et de sa terrasse, d'où vous pourrez voir vos camarades se coltiner avec le green du 9...( chacun son tour...)
Tout ceci fut peut être un peu douloureux, mais aussi très beau, et on y reviendra, toujours avec beaucoup d'espoir...

De toutes façons, pour jouer au golf , il faut être un peu masochiste...

 

Il y a un coup que vous devrez répéter longuement au practice avant de vous rendre à Clément Ader. Pour vous aider dans cette délicate phase d'entraînement, voyez içi la Démonstration en images par Catherine.

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