Les
Blagues 3
Fernand
avait sa semaine de vacances, et , comme de coutume, il décida de
jouer 18 trous tous les jours, quel que soit le temps.
Par chance il faisait beau, lorsqu’il attaqua le
parcours, lundi matin.
Il jouait sans se presser, lorsque sur le green d’un
par 3, il s’aperçut qu’une jeune femme l’avait rattrapé et attendait
sur le départ. Il ralentit encore plus, par curiosité, et, la trouvant
plutôt mignonne, lui proposa de se joindre à lui pour terminer le
parcours.
C’etait une excellente joueuse, avec un drive superbe,
et elle gagna leur petit match-play au 18.A la sortie du parking,
la voyant qui attendait le bus avec son sac, il lui proposa de la
ramener chez elle en voiture, ce qu’elle accepta, avec un grand sourire.
Il la félicita encore en chemin, et lui proposa de
se joindre à lui le lendemain, pour une revanche, mais cette fois,
sur 18 trous. Elle accepta encore.
Finalement, ces vacances ne commençaient pas si mal...
Le lendemain, sous un soleil magnifique, ils jouèrent
une partie très agréable, elle le battit encore, cette fois au 15,
mais elle était si belle...Et lui, pas rancunier, la ramena chez elle,
et ils se firent la bise, prenant rendez-vous pour le lendemain matin.
Et ainsi toute la semaine, elle le battit chaque
jour, ce qui l’agaçait un petit peu, mais il avait la tête ailleurs...
Le vendredi soir, après leur partie habituelle, il
l’emmena dîner au bord du lac, et lui proposa d’aller boire un dernier
verre, mais cette fois, chez lui.
Alors qu’ils sortaient de l’autoroute, elle éclata
brusquement en sanglots :
« Qu’est-ce qui se passe ? », s’inquiéta-t-il,
en lui posant gentiment la main sur le genou.
« Tu sais, fit-elle, il faut que je t’avoue
quelque chose...Je...Je suis un travesti... »
Il retira sa main prestement, pila sec, et s’arrêta
sur le bas-côté, rouge de fureur :
« Alors çà...çà...C’est vraiment dégueulasse...s’étrangla-t-il
»
« Je...je suis désolé....j’aurais dû te le dire
plus tôt...Mais c’était si bien, tous les deux... »
« C’est...c’est dégueulasse, continuait le pauvre
Fernand en s’agitant de plus belle...Tu m’as battu en jouant toute
la semaine des boules rouges !... »
Depuis qu’un parcours a été construit sur sa paroisse,
le curé de Bondoufle a appris à aimer le golf.
Mais il n’aime pas le trou numéro 14...
Alors qu’il en prenait le départ ce dimanche, en
compagnie de soeur Marie-Thérèse, il slica son drive dans l’eau et
ne put retenir un juron :
« Nom de Dieu de nom de Dieu !...Encore
raté... »
Soeur Marie-Thérèse se signa et supplia le prêtre
de cesser d’injurier ainsi le nom de Dieu, sous peine de s’attirer
la colère divine...
Le curé promit, droppa sa balle, et l’expédia malencontreusement
hors limites à gauche, dans le jardin d’un pavillon...il explosa de
nouveau :
« Nom de Dieu de nom de Dieu !...Encore
raté... »
La pauvre nonne se précipita pour récuperer la balle,
mais le propriétaire du pavillon attendait, tranquillement assis dans
son fauteuil de jardin, le fusil à la main...Elle s’enfuit en larmes...
Après quelques belles grattes le brave curé se plugga
dans le bunker de green, rata ses deux premières sorties, mais réussit
magnifiquement la troisième, posant sa balle à peine à trente centimètres
du trou...Un peu fébrile, il n’osa pas frapper franchement le putt,
et resta court...
Cette fois, le juron qui fusa fut si terrible, que
le ciel s’assombrit et qu’un grondement sourd roula au dessus des
toits.
Soeur Marie-Thérèse tomba à genoux, implorant la
miséricorde divine pour le pêcheur, mais rien n’y fit.
Un éclair déchira les nuages et frappa la nonne qui
s’écroula sur le green.
Alors une voix puissante et caverneuse se fit entendre
au dessus de l’Essonne :
« Nom de Dieu de nom de Dieu !...Encore
raté... »
Quelle
est la différence entre un mauvais golfeur et un mauvais parachutiste ?
Pour un mauvais golfeur, c’est : SPLASH !:
« Merde ! »
Pour un mauvais parachutiste, c’est « Merde ! »
SPLASH !
Lorsqu’il arriva à la porte du paradis, Ben Hogan
fut fraîchement accueilli par Saint Pierre :
« Vous savez, monsieur Hogan, nous n’acceptons
généralement pas les golfeurs, ici, ils jurent beaucoup trop... »
« Mon bon Saint Pierre, expliqua le grand joueur,
vous savez, je n’ai maudit qu’une seule fois le nom de Dieu dans ma
longue vie de golfeur... »
« Racontez-moi », demanda le Saint.
« Eh bien, c’était au Colonial, trou numéro
12... »
« Poursuivez, mon fils, poursuivez... »
« J ‘ai pris un grip trop fort, et j’ai
hooké mon tee-shot dans les arbres... »
« Je vois...Et c’est là que tu as maudit le
nom de ton Créateur... »
« Non...parce que la balle a rebondi contre
une branche...Elle est revenue vers le fairway, mais elle a finalement
roulé dans un bunker... »
« Oui...bien sûr...Et là, tu as injurié le nom
de notre seigneur... »
« Non, mon bon Saint Pierre...J’ai fait une
sortie magnifique...Ma balle s’est posée à peine à quelques mètres
de l’entrée du green, mais quand je suis arrivé près d’elle, j’ai
vu qu’elle était dans un divot profond... »
« Et là, ignominieusement, tu as maudit le ciel... »
« Non...J’ai fait un chip de rêve, et je me
suis mis à vingt centimètres du trou... »
Saint Pierre lâcha sa clé et se prit la tête à deux
mains :
« Non ? !...Ne me dis pas que tu as
raté ce putain de Dieu de putt de vingt centimètres ! ! »
Les
règles du golf en salle.
Les règles
du golf en salle sont très légèrement différentes de celles du golf
en plein air, mais on peut s’en inspirer...
Pour jouer ne serait-ce qu’un seul trou, le joueur
doit obtenir l’autorisation du propriétaire du parcours.
Chaque joueur doit fournir son propre équipement,
normalement, un seul club, et deux balles.
Le manche du club doit avoir une flexibilité de type
« Firm », ou « Stiff ». Le propriétaire du
parcours peut s’arroger le droit de vérifier les manches avant le
départ de chaque compétition. Les manches trop flexibles sont systématiquement
disqualifiés.
Le propriétaire du parcours se réserve le droit de
limiter la longueur des manches pour éviter les dommages qui pourraient
être causés aux trous.
Le
but du jeu est de jouer autant de coups qu’il est nécéssaire et ce
jusqu’à ce que le propriétaire du golf exprime clairement une satisfaction
complète. Les joueurs qui ne respectent pas cette règlent peuvent
encourir une interdiction d’accès au parcours.
Il est considéré comme incorrect de jouer le trou
numéro 1 immédiatement en arrivant. Le joueur expérimenté prendra
le temps d’apprécier l’architecture de l’ensemble du parcours, en
prêtant une attention particulière au dessin des vallonnements, et
à la qualité des bunkers.
Il est recommandé de ne pas faire état de ses performances
sur d’autres parcours précédemment joués. Le non respect de cette
recommandation fait courir au joueur vaniteux le risque de voir son
matériel détérioré par le propriétaire du parcours.
Les vêtements de pluie étanches sont obligatoires
en toute circonstance, même lorsqu’il fait beau.
Les joueurs doivent vérifier soigneusement les horaires
de leur partie avant de se rendre sur le parcours, particulièrement
lorsqu’ils jouent ce parcours pour la première fois. En effet, d’autres
joueurs peuvent être irrités de voir des intrus jouer sur ce qu’ils
considèrent comme leur club privé.
Les joueurs doivent savoir que, pour diverses raisons,
le parcours peut être injouable. Les débutants sont parfois surpris
de se trouver devant un terrain en réparation. Les joueurs plus expérimentés
pourront s’essayer à d’autres formules de jeu dans ce type de situation.
Les joueurs devront demander la permission au propriétaire
du parcours si ils souhaitent jouer seulement le retour.
Le jeu lent est recommandé, mais les joueurs devront
se tenir prêt à éventuellement accélérer le rythme, à la demande du
propriétaire du parcours.
Il est possible de jouer plusieurs fois le même trou,
si le temps le permet.
Les scores ne sont pas vraiment comptabilisés, seul
le propriétaire du parcours est habilité à désigner le vainqueur de
la compétition.
Il est prudent de réfléchir à deux fois avant de
devenir membre d’un club. En effet, les règles locales peuvent être
modifiées sans préavis par le propriétaire du parcours, et devenir
parfois relativement contraignantes...Pour ces raisons, la majorité
des joueurs préfèrent essayer différents parcours avant de faire un
choix définitif.