Masters 2000

Les journées d'entraînement


Du 3 au 5 avril, j'ai eu la chance de pouvoir assister aux journées d'entraînement du Masters à Augusta, en compagnie de deux autres supporters ASAF que vous reconnaitrez...J'en ai profité pour faire un maximum de photos des joueurs et du parcours. Vous pourrez voir en particulier les parties d'entraînement de Jean Van de Velde en compagnie de Ballesteros, Olazabal, Langer, et autres grands joueurs.

Vijay Singh au départ du 14.

 







Lorsque l'on franchit pour la première fois les portes d'Augusta National, en sortant des embouteillages de Washington Road, On ressent vraiment une émotion particulière, un peu du genre : " Ca y est, j'y suis...".
Le golf est situé en plein centre ville, ou plutôt, c'est la ville qui s'est construite autour du golf. L'atmosphère est différente des autres grands tournois : Le parcours occupe un espace relativement petit, les fairways concentrés sur le flanc d'une colline, très proches les uns des autres, et séparés par de magnifiques rangées de pins et d'azalées. Tout est vert, d'un vert intense avec de multiples nuances, et des éclairages qu'il est impossible de rendre correctement en photo. On comprend pourquoi le vainqueur reçoit une veste verte...

D'abord on écarquille les yeux, au sommet de la colline, entre le départ du 1 et le green du 18, puis on se met en route, et on essaye de tout voir, de ne pas en perdre une miette... Le parcours est une star, les golfeurs présents sont des stars, et le nombre limité de spectateurs permet de suivre les parties dans d'excellentes conditions. C'est du grand spectacle en technicolor : c'est hollywood ! Tout le monde semble heureux d'être ici, les joueurs comme les spectateurs.


Sur les fairways pentus et bosselés, il n'y a pratiquement jamais de coup les pieds à plat. Les greens paraissent lisses, ondulants, et comme boursouflés. Sur les coups de fers à l'approche, la cible est minuscule, parfois loin du drapeau ( il faut s'appuyer sur les pentes ), et si on la rate, on se retrouve à quinze mètres, avec un chip délicat, ou un putt impossible... Plusieurs attaques de green se font en aveugle, et seule la réaction des spectateurs renseigne le joueur sur la qualité de son coup. Personne n'applaudit si la balle est à plus de trois ou quatre mètres du trou...Sur ces greens, les zones de forte pente sont fatales, et dans les faibles pentes, la balle roule très lentement, très longtemps, comme si elle semblait ne jamais devoir s'arrêter.
Le pro-shop est gigantesque, des milliers de personnes s'y bousculent frénétiquement pendant une semaine... Quand au pratice, il est trop petit pour Tiger Woods...

 

Le plan d'Augusta, trou par trou.

 

 

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Vous pouvez maintenant afficher les photos plein écran en cliquant sur les liens soulignés.

La lumière n'était pas trés bonne (ciel voilé), difficile de reproduire les superbes couleurs naturelles sur les photos...
Photos de Jean Henri et patrick.


Le club house d'Augusta.
Dix minutes de queue pour se faire photographier devant le club-house, dans la discipline et la bonne humeur...
Au practice : Fred Couples et Justin Leonard.
Les supporters sont prêts : Equipement complet, concentration maxi. Toujours au practice.
Affluence au départ du 1.
Spécialement pour Catherine : Carlos Franco.

Une spectatrice.
Le green du 2.
Bernhard Langer au départ du 4.
Dans la pinède.
Arnold Palmer.
Sergio Garcia : Un cabotinage incessant qui peut finir par agacer...Mais c'est un artiste, et les spectateurs en redemandent...
Hal Sutton.
Hal Sutton et Sergio Garcia.
Severiano Ballesteros : Toujours aussi spectaculaire, mais trés irrégulier.
Le fairway du 2 : un immense boulevard de verdure tout en descente.
Les spectateurs assis au milieu du fairway du 6, juste en dessous du départ, pendant que le joueurs tapent leur tee-shot... Apparament, ici, on ne craint pas les tops...
Toujours le 6, un par 3 trés photogénique.

Le green du 6.
Jumbo Ozaki sur le green du 6.
Une dernière vue du 6...
Les pins et les azalées d'Augusta.
Mark O'meara au départ du 7 : Vous pouvez imiter sa posture à l'adresse, c'est pas loin de la perfection.
Sur le fairway du 7.
Le green du 7 : Dans le bunker : Arnold Palmer.
Les spectateurs.
La montée vers le green du 8.
Les maisons qui font rêver, au départ du 10.
Ballesteros.
La grande decente du 10, un véritable toboggan !...
Autre vue du 10.
Le fameux 12 : Peut être le plus beau tee-shot du monde.
Tiger Woods au départ du 12.
Encore le 12
Une vue du 13
On s'en lasse pas...
Tiger Woods paraît minuscule devant les immenses bunkers de green du 13.

Jean-henri et Brigitte Van de Velde.
Tiger au départ du 14.
Beaucoup de monde ici, entre les greens du 13 et du 15.
Un drive trop court au 15, et voici ce que l'on voit au deuxième coup : Rien, sauf, au loin, les spectateurs du 16.
Toujours au 15, avec un bon drive cette fois, le fairway descend trés fort vers le green et l'obstacle d'eau.
Une vue de l'arrière du green du 15.
David Duval dans le bunker de green du 15.
Le green du 16.
Jesper Parnevik et Nick Price au départ du 16.
le green et le public du 16

Tiger au départ du 16.
Tiens... Encore des supporters Français...
L'attraction favorite du public (et des joueurs) au départ du 16 (seulement à l'entraînement...) : Amener la balle sur le green en la faisant ricocher dans l'obstacle d'eau. Tiger Woods et les autres ne se font pas prier...Presque tous se prêtent au jeu, sauf Colin Montgomerie, qui part en ronchonnant avec son putter sous le bras...Manifestement, il n'est pas venu ici pour rigoler...
Les bunkers du 18.
supporter dans les azalées
Le départ du 18, vu de la retombée de drive.
Le second coup du 18 : Ca monte trés fort vers le green, mais aussi vers la gloire...
Tiger Woods et Butch Harmon au putting green.
Les deux mêmes.
Tiger et Lee Westwood se renvoyant la balle...
L'exercice le plus difficile à Augusta : Obtenir un autographe de Tiger !...
les parasols devant le club-house
Visitez également le site internet d'Augusta National.

les parties d'entraînement de Jean van de Velde

une galerie photo Augusta

encore une petite galerie photo

 

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