L'art
du Putting
titre
emprunté au remarquable livre de Ben Crenshaw.
Il y a deux ( ou trois...) phases bien
distinctes dans un putt :
Les voici décrites et illustrées :
La
lecture du green
L'éxécution
du coup, et la réaction
face au résultat
Le
meilleur conseil que l'on puisse donner au putting :
Ne vous prenez pas
la tête !
faites simple !
Sur les putts courts, sans pente, imaginez deux rails parallèles, l'un
passant par la pointe de vos pieds, et l'autre allant de la balle au
centre du trou, puis swinguez votre tête de club, bien en rythme, le
long du rail balle-trou, en arrière, puis en avant, en maintenant la
face de club square.
Ne poussez pas la balle en jouant avec les mains ou les poignets. Lorsque
vous êtes à l'adresse, bien square, observez le " Y " formé par vos
avant-bras et le manche du club : Il faut swinguer ce " Y ", d'un seul
bloc, les mains restant totalement passives, le tout sans crispation,
bien entendu...
Certains joueurs préfèrent swinguer ce
" Y " avec les épaules, d'autres avec les bras ; a vous de trouver la
meilleure sensation. En tout cas, aucun professionnel ne putte avec
les mains, à de très rares exceptions près ( Arnold Palmer...)
Autre Fondamental, au cours du putt, la
tête de club ne doit en aucun cas passer en avant des mains.
Le poignet gauche doit donc être solidement maintenu, et ne jamais se
" casser ", exactement comme dans le swing. C'est ce qui permettra un
impact consistant, et une frappe de balle volontaire. Pour cette raison,
de nombreux grands joueurs adoptent le grip inversé, qui permet de maintenir
plus facilement cette solidité du poignet gauche. Essayez le en vous
concentrant là dessus. C'est efficace.
Au
fait, méfiez vous ! il y a des adversaires qui ont des trucs
pour vous déconcentrer au putting...
N'oubliez pas le rythme, capital, comme
dans tous les coups.
Il faut toujours accélérer à travers l'impact lors d'un coup de golf
, sauf dans les très rares cas où l'on a besoin de faire une balle courte
et amortie.
La faute principale consiste à confondre les notions de vitesse et d'accélération.
On peut taper très fort une balle de golf en accélérant, et très doucement
en ralentissant.
Normal.
Mais attention !
On peut également taper très fort en ralentissant (peu recommandé...)...mais
aussi, taper très doucement en accélérant, ce qui est, par contre, recommandé
sur les putts courts.
Capito ?
Relisez une fois, que ça vous rentre bien dans la tête...
La vitesse et la distance données à la balle n'ont rien à voir avec
la notion d'accélération. C'est cette accélération d'une face de club
square qui vous permettra de donner la bonne direction à la balle, et
la forcera à suivre la bonne ligne vers le trou.
Ceci est valable que les greens soient très lents ou très rapides.
Les longs putts font beaucoup plus appel
au feeling et à l'entraînement, mais également à l'expérience, et à
la science de la lecture des pentes. La technique est moins rigoureuse,
on peut même jouer un peu avec les mains, pour donner plus de vitesse
à la balle.
Et
maintenant à vous de scorer, et entraînez vous longuement sur de bons
puttings-greens, comme celui de Bondoufle, par exemple.
Vous entendrez souvent les conseilleurs
(qui ne sont pas les payeurs...) vous expliquer que : "Never
up, never in"
Méfiance...
Bien putter ne consiste pas à dépasser le trou, mais à
mettre la balle DANS le trou, et ce, avec le moins de coups possibles.
Attaquer systématiquement tous les putts va vous obliger à
faire des efforts de concentration énormes et répétitifs
sur les putts de retour, et cela va vous épuiser nerveusement.
"Never
up, never in", yes, but "Always
up, never in !"
Sur ce sujet, et sur bien d'autres, lisez
les analyses pertinentes de Harvey Penick dans son "Petit livre
rouge" certainement le meilleur bouquin qui ait été
écrit à ce jour sur le jeu de golf.
autre
solution...
Si cela vous tente, vous pouvez toujours
essayer le grip
de Di Marco, ou sa variante
Calcavecchia
ou encore le long putter, comme Paul
Azinger, Torrance,
ou Vijay Singh